Chroniques d'une rockstar en carton.

Y'a des jours on aimerait que le temps s'arrête.
Pouvoir profiter de l'instant, que cela dure éternellement.

Aujourd'hui j'aurais aimé que tout s'arrête.
Je n'ai pas envie que demain, ça y est, j'ai vingt ans.

C'est arbitraire, on devrait pouvoir choisir son âge.
Moi je veux avoir dix ans, pas plus, pas moins.

Mais nan, j'ai vieilli, c'est bien dommage.
Je l'ai pas vu venir, j'ai l'impression que c'est la fin.

Je reviendrai ici demain, pour raconter comment c'est,
D'être grand...

Ça vole,
Ça tombe tout doucement,
Et ça reprend son envol au gré du vent.

Au moindre souffle, au moindre mouvement brusque, elle s'éloigne de vous.
Rien ne sert de courir après, ou juste un peu, pour le plaisir de la voir voler.
Elle viendra se poser près de vous si vous attendez.
Peut être même que vous aurez la chance de la prendre au creux de vos mains.
Le plus dur sera de ne pas la froisser.
Mais quoi que vous fassiez, elle vous échappera toujours.

Une plume ça permet d'écrire.
Il existe une plume qui souvent m'inspire...
Je n'ai jamais vraiment su l'attraper.

J'avais besoin de cette petite touche d'extraordinaire.
Et j'en ai encore besoin.
J'en aurai besoin toute ma vie surement.

Les Stones n'ont pas inventé la musique, mais putain qu'est ce qu'ils en ont fait...

"Ouh Ouuuh"
"I saw her today at the reception"
"I'm free, to do what i want"
"Ain't it funny how things happen"

Oublions le reste.
Nous n'avons pas besoin de ce qui nous fait du mal.
Nous n'avons besoin que d'une chose.
Reste encore à trouver quoi...

Vous êtes la plume d'un caprice,
Qui s'est envolé un peu trop haut.
Née d'une furieuse envie de vice,
D'un geste très lent et très beau.

Je n'ai plus les pieds sur terre,
Depuis que vous m'avez regardé.
Le monde peut s'arrêter de tourner,
Je n'en ai plus rien à faire...

Voilà qu'arrivent les fragrances,
Du parfum de la démence.
Poussons un peu l'insolence,
Accordez moi dont cette danse.

J'en redemande un petit peu,
Juste une bouffée ou deux.
Laissez moi donc la respirer,
Avant qu'elle ne puisse s'envoler.

Je me suis levé.
Je voulais faire face, de tout mon être.
Pauvre fou que je suis...

Je me suis retrouvé seul face au ciel.
Cigarette calée dans le sourire que j'avais en coin,
Il me restait un peu de courage dans les poches.
La pale fumée glissant entre mes lèvres ne pouvait rivaliser,
D'arrogance face à ces nuages pleins d'un je ne sais quoi.
L'acier de mon regard étant plutôt terni,
Face à ce bleu électrique, j'avais vite fait de baisser les yeux.
Et voilà que la nuit lui il scintille,
Moi je m'éteins.

Battu à plate couture que j'étais.
Je me suis finalement rendu compte que moi, j'avais les pieds sur terre.
Et quand je lève la tête, j'ai quelque chose à admirer.
Peut il en dire autant?

J'ai l'âme électrique.
Je suis à vif, et avide.
J'ai plus envie que ça me pique.
J'ai été branché par une illusion, ça m'a pas fait du bien.

Retour à l'essence du ciel.
Reprenons le road movie là où il en était.

Tout va très bien.
J'avais oublié que mon cœur était de pierre.
On enlève le masque, et on part à la chasse.

Le monde peut tourner à nouveau.
Je suis tombé pour rien, je ne me suis même pas fait mal.

Allons y...

Je tombe doucement.
Chute longue et insensée.
Le monde s'arrête de tourner.
Etourdi par ton assourdissante beauté.
Le choc est retentissant.
Ebloui par chaque battements, soupires, sourires...

Je n'ai fait que t'effleurer.
J'ai été complètement foudroyé.
Douleur jouissive, apaisée par tes baisers.
Tu m'arraches à mes rêves pour m'en proposer de plus beaux.
Et moi je te suis.
Et toi tu me fuis.
Puis tu poses ta tête contre la mienne...

Vos luttes m'importent guère.
J'ai moi même à mener ma propre guerre.
Laissez moi en paix...

Quand on est malade on a le temps d'écrire des conneries.

I like the way you walk,
I like the way you smoke.
Like the cigaret between your lips,
I would like mine on yours just for a trip...

I like the way you smile,
You smile even with your eyes.
They are like rainbows,
Thousand of colors whitch makes me blow.

I hate planes,
They cause me so much pain.

You make me so dizzy,
But you're in a place where I can't be.
You've been through me like a bad disease,
Destroying everything with your kisses.

I could have hated you,
If only I haven't been lovin you.
I don't wanna know why you leaved me,
You're an awful lie my sweety.

I hate planes,
They cause me so much pain.

Je pense que comme ça il est bien.

Toi qui me tords et qui me tues,
De ton amour un peu tordu.
On s'est piqués une grosse colère,
Ça m'a laissé un goût un peu amer...

Moi qui du jour au lendemain,
Passe de tes lèvres à ton dédain.
Comment ne pas devenir fou?
Comment ne pas être à genoux?

Ils volent en éclats mes moyens,
Chaque fois que tu attrapes ma main.
Je perd le sens même des mots,
Dès que tu me tournes le dos...

Mais il faut que tu t'en ailles,
Ça me déchire les entrailles.
Moi et ma belle brutalité,
Espérons n'avoir rien brisé.

Tout a changé dans ta vie.

Mais dans la tienne aussi.

Ça fait tellement longtemps...

Alors reprenons au début, ça sera plus facile.

Du genre on efface et on recommence?

Bonsoir, moi c'est Julia...

Tu es comme avant, mais en mieux.
Sans la couleur dans les cheveux...
J'aime le regard que tu poses sur moi.
J'aime ta façon d'être. D'être si belle.